Vicente Galindo commence à militer à la CNT alors qu'il est apprenti mécanicien à Badalone en 1917. Insoumis au début des années 20, il s'exile en France où il fréquenteSébastien Faure, Armand, Han Ryner, V. Orobon Fernández et commence à écrire dans la presse libertaire.
De retour à Barcelone, il sera membre du Comité péninsulaire de la FAI.
Instituteur de l’école rationaliste d’Elda, il y dirige les revues La Voz Del Pueblo (1928), Proa (1931-32), puis durant la guerre civile Vida (Valence 1938-39), Al Margen (Barcelone/ Elda, 1937-38). En 1936 il retourne à Barcelone et sera rédacteur de Solidaridad Obrera pendant toute la guerre.
Fait prisonnier sous une fausse identité, il est libéré en 1944. En 1945 il dirige le journal Solidaridad Obrera dans la clandestinité.
Après la Deuxième Guerre mondiale, il s’installe à Lyon (Rhône). Secrétaire de culture du Secrétariat Intercontinental (SI), il occupe à plusieurs reprises des responsabilités dans l’organisation libertaire de la région Rhône-Loire et collabore à toute la presse de l’exil sous divers pseudonymes : Fontaura, Ciro Palermo, Evelio, Daniel Brel, Helios Aracil...
Il a collaboré aux travaux du Centre International de Recherches sur l’Anarchisme (CIRA) de Marseille, en particulier au Bulletin consacré aux "Anarchistes espagnols dans la tourmente" (1989).