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Notice d'autorité

PAOLINELLI, Bruno

  • IT
  • Personne
  • 1923-1991

Réalisateur, scénariste et producteur de cinéma italien.

PRAT, José

  • ES
  • Personne
  • 1867 - 1932

PREIS, Walter

  • CH
  • Personne
  • 1900ca-1980ca

PRUDHOMMEAUX, André

  • CH
  • Personne
  • 1902-1968

André Jean Eugène Prudhommeaux (pseudonymes: Jean Cello et André Prunier) naît dans l'Aisne, le 15 octobre 1902, au Familistère de Guise (une association coopérative fondée par Jean-Baptiste André Godin sur la base de conceptions fourièristes). Sa mère, née Marie-Jeanne Dallet, était la nièce de la seconde épouse de Godin et son père Jules s'était occupé de la gérance du Familistère.

André passe son enfance à Guise, Nîmes, Sens, puis Versailles. Il étudie à l'École d'Agriculture de Grignon (Seine-et-Oise) et à la faculté des sciences de Paris. Il fréquente les réunions de jeunes militants de la revue communisante « Clarté » à laquelle il collabore à plusieurs reprises en 1927.

En 1927, il est renvoyé de son poste de micrographe-chimiste à cause de son action politique. Il est alors membre du groupe oppositionnel d'Albert Treint, le Redressement communiste. Marié depuis l'automne 1928 avec Dora Ris (née en 1907 à Lindau, Suisse), dite Dori, il ouvre avec elle la «Librairie Ouvrière» qui devient un centre de rencontre de communistes oppositionnels. Après des contacts avec des tendances trotskystes, il est peu à peu séduit par le bordighisme et le communisme des conseils. Il collabore, en 1929 et 1930, à « L'Ouvrier Communiste », organe des groupes ouvriers communistes. En 1930, pendant un voyage à Berlin et Leipzig, il rencontre le Kommunistische Arbeiter Partei (KAP) et l'Allgemeine Arbeiter-Union (AAU). En 1931, il est chargé de la direction de l'imprimerie coopérative La Laborieuse à Nîmes.

Avec Jean Dautry il fait paraître le bulletin bimensuel Correspondance Internationale Ouvrière (1932-1933). Il participe à la campagne en faveur de Marinus van der Lubbe en 1933, soutenant, contre les propagandes stalinienne et nazie, la thèse de l'acte individuel autonome. A l'occasion de cette campagne, il se rallie à l'anarchisme et publie des articles dans « La Revue Anarchiste » et « Le Semeur ». « Le Libertaire » interrompt, en mars 1933, la parution d'une série d'articles intitulée «L'ordre règne en Allemagne» car la rédaction de l'organe de la FA ne partage pas son point de vue sur van der Lubbe.

Durant un séjour en Allemagne en 1934, André et Dori sont arrêtés et expulsés. La même année, il publie avec Dori la brochure « Spartacus et la commune de Berlin, 1918-1919 » aux éditions Spartacus. Dans son nouveau journal « Terre Libre », fondé en 1934 (devient le journal de la Fédération Anarchiste de langue française en 1937), il publie des informations sur la répression stalinienne. « Terre Libre » editera aussi des brochures mensuelles: « les Cahiers de Terre Libre ».

Avec Dori il séjourne ensuite brièvement à Barcelone durant la guerre civile espagnole. Il fonde successivement les journaux « L'Espagne Antifasciste », « La Nouvelle Espagne Antifasciste » et « L'Espagne Nouvelle », dans lesquels il s'oppose au ministérialisme des organisations anarchistes en Espagne. Dès la déclaration de guerre en 1939, il se réfugie en Suisse chez ses beaux-parents. Toute activité politique lui étant interdite, il se tourne vers la critique littéraire et la traduction poétique. Il noue en Suisse de nombreuses amitiés avec notamment Luigi Bertoni, F.A. Widmann-Peña ou Jean-Paul Samson, qui publiera la revue Témoins à laquelle Prudhommeaux collaborera régulièrement.

Fin 1946, André et Dori et leurs deux filles, Jenny et Michèle, rentrent en France pour s'installer à Versailles. Il participe à la rédaction du Libertaire, et réunit un groupe de jeunes étudiants: le Cercle Libertaire des Étudiants (CLÉ).

Entre 1948-1958 il est secrétaire général de la Commission de Relations Internationales Anarchistes (CRIA). Sa participation à la revue Preuves, de 1951 à 1957, lui sera vivement reproché dans le mouvement anarchiste et lui coûtera sa collaboration au Libertaire.

Pour s'opposer à la tendance de Georges Fontenis dans la FA, il anime dès 1952 l'Entente Anarchiste. A la suite de la disparition de la FA en mai 1953, il participe à sa reconstitution en décembre de la même année. Il est rédacteur du « Monde Libertaire » depuis sa création (1954) et assure le secrétariat des relations internationales de la FA dès 1956. Il représente la FA au Congrès international anarchiste de Londres (1958). Il est membre d'honneur du CIRA dès sa fondation en 1957.

Collaborateur de nombreux périodiques libertaires comme « L'Unique », « Contre Courant » et « Défense de l'homme », Prudhommeaux fonde le journal bimensuel « Pages libres » en 1956. Au niveau international, il collabore régulièrement aux revues « Freedom » (Grande-Bretagne), « Volontà » (Italie), « Cahiers de Pensée et Action » (Belgique) et « L'Adunata dei Refrattari » (USA). En 1960 il ressentit les premiers symptômes de la maladie de Parkinson. Il décède à Versailles en 1968.

QUINTAL, Francisco Nobrega de

  • Personne
  • 1898-1987

Francisco Nobrega de Quintal naît en 1898 sur l’île de Funcha. En 1912, alors qu’il n’a que 14 ans, il se déclare anarchiste. En 1921, il fonde le groupe "Nouveaux horizons" et en devient le secrétaire. Le 18 mars 1923, il fonde l’union anarchiste portugaise (U.A.P.) avec la participation de 45 autres délégués lors d’un congrès anarchiste à Alenguer. Trois ans plus tard, il fonde le journal "O Anarquista" (Lisbonne), un organe de l’U.A.P. Il participe, en 1927, à la conférence de Valence qui donnera naissance à la fédération anarchiste ibérique (F.A.I.). En 1928, Francisco Nobrega de Quintal est arrêté et est emmené dans un camp en Angola. Il subit de nombreux emprisonnements, compte tenu de son opposition au régime salazarien. En 1975, après la période dictatoriale, il fonde à Alamada le journal "A voz anarquista" et en est le directeur jusqu’en 1983. Il meurt à Lisbonne le 4 février 1987. Ce militant n’est pas seulement le traducteur de plusieurs écrivains libertaires, tel que Pierre Besnard, mais il est aussi l’auteur d’une histoire du mouvement anarchiste portugais (4 volumes.)

RELGIS, Eugen

  • Personne
  • 1895-1987

Eugen Relgis est un écrivain, philosophe, poète et traducteur roumain. Très jeune, il se découvre une passion pour l’écriture, mais il décide de poursuivre des études d’architecture à Bucarest. En 1916, il refuse de participer à la guerre que son pays lui impose et est incarcéré avant d’être dispensé de ses obligations militaires pour surdité. En 1920, il fonde à Iasi la revue "Umanitatea", bannie par la censure. Marqué par le contexte belliqueux mondial, il explique en 1921 les principes de la théorie de l’Humanitarisme dans l’œuvre "Principes humanitaires", un livre non dogmatique, pacifiste et antiautoritaire. Il travaille ensuite pour l’Encyclopédie anarchiste de Sébastien Faure dans laquelle il écrit l’article "Humanitarisme". Il est également le fondateur de la revue "Cugetul libre" (1928-1929) et de "Umanitarismul" (1929-1930). Durant la guerre, il rentre en Roumanie, une décision risquée qui l’oblige à se cacher durant tout le conflit. Il quitte le pays en 1947 et s’installe en Uruguay. Il y fonde la collection "Humanidad" et préserve, à partir des années 60, les archives du mouvement libertaire à Montevideo. Il passe le restant de sa vie à rédiger des nouvelles et poésies tant libertaires que pacifistes et à coopérer avec la presse libertaire internationale.

ROUGEOT, Félix

  • Personne
  • 1841-1891

Communard, réfugié en Suisse (Porrentruy) en 1872, voyageur de commerce pour l'imprimerie Guillaume.

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