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Notice d'autorité

GARI

  • 1973-1974

Les GARI (Groupes d’Action Révolutionnaire Internationaliste) se forment en 1973 comme une coordination de groupes de solidarité antifranquistes, notamment en réponse à la répression contre l’ex-MIL (1971-1973) menée en Espagne.

Ces groupes ont été actifs en 1974 dès le procès du MIL qui donna lieu à de lourdes incarcérations et à la mise à mort du militant Salvador Puig Antich. Les GARI pratiquent alors l’action directe (attentats à l’explosif, sabotages, braquages...). L’enlèvement du directeur de la banque de Bilbao à Paris en mars 1974 a un retentissement important dans la presse (Affaire Suarez). Une série d’arrestations a lieu dans la foulée parallèlement à l’auto-dissolution de la coordination. Plusieurs grèves de la faim seront organisées pour faire reconnaître le statut politique des prisonnier-es. En 1981, deux procès d’assises sont tenus.

GOMEZ PELAEZ, Fernando

  • ES
  • Personne
  • 1915-1995

Né à Torrelavega, Espagne 1915.
Militant, journaliste et rédacteur en chef.
Dès 1931 s'engage dans un groupe fédéraliste à connotation ouvrière et libertaire; de 1934 à 1936 travaille pour le quotidien de Santander La Región; actif dans l'Unión General de Trabajadores (UGT) à Torrelavega en 1935; militant de la Confederación Nacional del Trabajo (CNT) depuis le début de la guerre civile; correspondant de guerre au front à Burgos; participe à la campagne des Asturies et après un court séjour en France à la campagne de l'Èbre; se réfugie en France en 1939; directeur de Solidaridad Obrera à Paris 1946-1954, il dote ce périodique d'un supplément littéraire auquel participent des collaborateurs prestigieux parmi lesquels Albert Camus; correcteur dans une maison d'édition à Paris à partir de 1954; impliqué dans la publication du bulletin de discussion Atalaya à la fin des années 1950; directeur de Frente Libertario, journal d'exilés de la CNT 1970-1977; coéditeur de Confrontación, le bulletin interne des Agrupaciones Confederales y Afinidades Libertarias en el Exterior 1977-1982.
Dès la fin des années 50, avec son ami Mariano Aguayo, il collectionne des photographies et des documents sur la guerre civile espagnole et travaille à une bibliographie sur le même sujet ; ses mémoires de jeunesse, intitulés «Aquellos años, Torrelavega», sont restés inédits.
Décéde le 15 juillet 1995 à Fontainebleau, France.

Sources :

GRANGEL, Pilar

  • Personne
  • 1893-1987)

Pilar Grangel (ou parfois Granjel) est née à Castellon de la Plana. Elle est co-responsable de l’école « Academia Pestalozzi ». Elle fonde le groupe "Brisas Libertarias" dans le quartier de Sants (Bcn) et est militante féministe. En 1935, elle devient membre du Groupe Culturel Féminin de la C.N.T. Durant la guerre civile, elle milite à "Mujeres Libres" et assume la responsabilité de la Maternité de las Corts, tout en organisant le comité féminin Solidaridad libertaria de Tarrasa. À côté, elle collabore également à la fédération ibérique des jeunesses libertaires (F.I.J.L.). En 1938, alors directrice pédagogique de la maternité de Barcelone, elle évacue un groupe d’enfants à Sète (France). En 1945, elle s’installe à Montpellier et coopère avec la presse de l’exil ("Espoir" et "Cenit").

GRAVE, Jean

  • CH
  • Personne
  • 1854-1939

GROSS, Jacques

  • CH
  • Personne
  • 1855-1928

Né le 2 mars 1855 à Mulhouse (Bas-Rhin), mort à Genève le 4 octobre 1928 ; commis-voyageur, bibliophile anarchiste ; militant de l’ombre.
Adhérent très jeune à la Fédération jurassienne, Jacques Gross fut voyageur de commerce pour la fabrique de tabacs Burrus à Boncourt (Jura suisse). Sous le pseudonyme d’André, il fut le délégué des sections de Porrentruy et de Boncourt au huitième congrès de l’Internationale tenu à Berne du 26 au 29 octobre 1876. Grâce à son métier, il pouvait passer en contrebande les journaux clandestins, L’Avant-Garde de Brousse et la Freiheit de Johann Most.
Il s’installa bientôt à Genève. Ami d’Elisée Reclus
et de Kropotkine, il organisa clandestinement l’aide à des compagnons emprisonnés ou expulsés. Il fut surtout un soutien financier discret mais important pour les publications anarchistes et un bibliophile impénitent. Il fut à ce titre un des correspondants fidèles de Max Nettlau, une de ses sources d’information pendant plus de trente ans (notamment pour la redécouverte d’Ernest Cœurderoy*). Il avait souscrit aux Temps Nouveaux et collaborait au Réveil anarchiste de Genève sous le nom de Jean-qui-marche.
Membre de la franc-maçonnerie depuis 1905, Jacques Gross fit plusieurs conférences à ce sujet.

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