Bulletin du CIRA 7, 1962.
Né le 2 mars 1855 à Mulhouse (Bas-Rhin), mort à Genève le 4 octobre 1928 ; commis-voyageur, bibliophile anarchiste ; militant de l’ombre.
Adhérent très jeune à la Fédération jurassienne, Jacques Gross fut voyageur de commerce pour la fabrique de tabacs Burrus à Boncourt (Jura suisse). Sous le pseudonyme d’André, il fut le délégué des sections de Porrentruy et de Boncourt au huitième congrès de l’Internationale tenu à Berne du 26 au 29 octobre 1876. Grâce à son métier, il pouvait passer en contrebande les journaux clandestins, L’Avant-Garde de Brousse* et la Freiheit de Johann Most.
Il s’installa bientôt à Genève. Ami d’Elisée Reclus* et de Kropotkine*, il organisa clandestinement l’aide à des compagnons emprisonnés ou expulsés. Il fut surtout un soutien financier discret mais important pour les publications anarchistes et un bibliophile impénitent. Il fut à ce titre un des correspondants fidèles de Max Nettlau*, une de ses sources d’information pendant plus de trente ans (notamment pour la redécouverte d’Ernest Cœurderoy*). Il avait souscrit aux Temps Nouveaux et collaborait au Réveil anarchiste de Genève sous le nom de Jean-qui-marche.
Membre de la franc-maçonnerie depuis 1905, Jacques Gross fit plusieurs conférences à ce sujet.
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Ce fonds contient notamment des lettres et cartes de Max Nettlau et d'Elisée Reclus à Jacques Gross, ainsi que des documents sur Ernest Coeurderoy et des échanges entre Nettlau et Gross à son sujet.
Chronologique et/ou thématique.
Ce fonds provient de la veuve de Jacques Gross, qui l'a remis au responsable du CIRA en 1962. Elle a donné aussi des imprimés (livres, brochures, périodiques) qui sont inclus dans la biblièthèque ; plus tard, son petit-fils Henry Briquet a enrichi cette collection.
Pas d'accroissement prévu.
Le fonds a été conservé au CIRA sans être classé, puis déposé au cabinet des manuscrits de la Bibliothèque de Genève pendant plusieurs années, avant d'être rapatrié au CIRA et inventorié.
L'Institut international d'histoire sociale à Amsterdam conserve un fonds Jacques Gross Papers, 0,5 ml :
https://search.socialhistory.org/Record/ARCH00500
Libre avec mention du fonds.
Libre avec mention du fonds.
Né le 2 mars 1855 à Mulhouse (Bas-Rhin), mort à Genève le 4 octobre 1928 ; commis-voyageur, bibliophile anarchiste ; militant de l’ombre.
Adhérent très jeune à la Fédération jurassienne, Jacques Gross fut voyageur de commerce pour la fabrique de tabacs Burrus à Boncourt (Jura suisse). Sous le pseudonyme d’André, il fut le délégué des sections de Porrentruy et de Boncourt au huitième congrès de l’Internationale tenu à Berne du 26 au 29 octobre 1876. Grâce à son métier, il pouvait passer en contrebande les journaux clandestins, L’Avant-Garde de Brousse* et la Freiheit de Johann Most.
Il s’installa bientôt à Genève. Ami d’Elisée Reclus* et de Kropotkine*, il organisa clandestinement l’aide à des compagnons emprisonnés ou expulsés. Il fut surtout un soutien financier discret mais important pour les publications anarchistes et un bibliophile impénitent. Il fut à ce titre un des correspondants fidèles de Max Nettlau*, une de ses sources d’information pendant plus de trente ans (notamment pour la redécouverte d’Ernest Cœurderoy*). Il avait souscrit aux Temps Nouveaux et collaborait au Réveil anarchiste de Genève sous le nom de Jean-qui-marche.
Membre de la franc-maçonnerie depuis 1905, Jacques Gross fit plusieurs conférences à ce sujet.
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Des fonds de correspondance d'Elisée Reclus existent dans plusieurs autres centres d'archives ; voir par exemple le site https://raforum.info/reclus/
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Une grande partie de ces lettres concernent le journal Le Révolté (publié à Genève, financé en partie par Gross et Reclus). Une autre partie concerne Luigi Galleani, emprisonné à Lampedusa, que les deux compères essaient de faire évader.
Classement chronologique ; quelques billets sans date.
Pas d'accroissement prévu.
Numérisées au CIRA.
Libre avec mention du fonds.
Libre avec mention du fonds.
Les lettres ont été numérisées en 2013. Quelques-unes sont reproduites dans les volumes de la Correspondance de Reclus. Voir à ce sujet la correspondance de Jacques Gross avec Louise Dumesnil.
Publié
Chronologique.
Les lettres de Jacques Gross à Max Nettlau se trouvent à l'Institut international d'histoire sociale dans les Max Nettlau Papers, accessibles en ligne : https://search.socialhistory.org/Record/ARCH01001
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Voir plusieurs fonds à l'Institut international d'histoire sociale à Amsterdam, notamment les Lucien Descaves Papers. Probables lettres de Gross dans d'autres archives privées ou publiques.
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Le manuscrit sur la franc-maçonnerie a été numérisé au CIRA.
Né le 2 mars 1855 à Mulhouse (Bas-Rhin), mort à Genève le 4 octobre 1928 ; commis-voyageur, bibliophile anarchiste ; militant de l’ombre.
Adhérent très jeune à la Fédération jurassienne, Jacques Gross fut voyageur de commerce pour la fabrique de tabacs Burrus à Boncourt (Jura suisse). Sous le pseudonyme d’André, il fut le délégué des sections de Porrentruy et de Boncourt au huitième congrès de l’Internationale tenu à Berne du 26 au 29 octobre 1876. Grâce à son métier, il pouvait passer en contrebande les journaux clandestins, L’Avant-Garde de Brousse* et la Freiheit de Johann Most.
Il s’installa bientôt à Genève. Ami d’Elisée Reclus* et de Kropotkine*, il organisa clandestinement l’aide à des compagnons emprisonnés ou expulsés. Il fut surtout un soutien financier discret mais important pour les publications anarchistes et un bibliophile impénitent. Il fut à ce titre un des correspondants fidèles de Max Nettlau*, une de ses sources d’information pendant plus de trente ans (notamment pour la redécouverte d’Ernest Cœurderoy*). Il avait souscrit aux Temps Nouveaux et collaborait au Réveil anarchiste de Genève sous le nom de Jean-qui-marche.
Membre de la franc-maçonnerie depuis 1905, Jacques Gross fit plusieurs conférences à ce sujet.
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Il s'agit dans la plupart des cas de manuscrits de tierces personnes :
- Gustav Landauer, « Joseph Déjacque », traduction manuscrite, 10 p.
- Nelly Roussel, Par la Révolte ! Scène symbolique en un acte ; manuscrit (copie ?), 6 f.
- Max Nettlau, « Idée de perfection, notion de sa portée sociale », ms., 7 f. (sur des feuilles de brouillon)
- Id., « Les Principes du droit international », notes ms., 6 f. (brouillon)
- Id., sans titre, feuillets numérotés 60 à 74, indiquant « Note (toutes ces feuilles forment une seule note) avec la transcription d'une lettre de Joseph Déjacque, « Les extrêmes ».
- Lettre d'Alphonse Frey fils, Genève, 11 mars 1900, avec un feuillet hectographié, La Bible éclairée.
- s.n., « L'oeuvre historique d'Auguste Dide », ms., 14 petits feuilles suivis d'une coupure de presse
- s.n., « Elisée Reclus » (note biographique), 4 p.
- Quelques brouillons de la main de Jacques Gross.
Né le 2 mars 1855 à Mulhouse (Bas-Rhin), mort à Genève le 4 octobre 1928 ; commis-voyageur, bibliophile anarchiste ; militant de l’ombre.
Adhérent très jeune à la Fédération jurassienne, Jacques Gross fut voyageur de commerce pour la fabrique de tabacs Burrus à Boncourt (Jura suisse). Sous le pseudonyme d’André, il fut le délégué des sections de Porrentruy et de Boncourt au huitième congrès de l’Internationale tenu à Berne du 26 au 29 octobre 1876. Grâce à son métier, il pouvait passer en contrebande les journaux clandestins, L’Avant-Garde de Brousse* et la Freiheit de Johann Most.
Il s’installa bientôt à Genève. Ami d’Elisée Reclus* et de Kropotkine*, il organisa clandestinement l’aide à des compagnons emprisonnés ou expulsés. Il fut surtout un soutien financier discret mais important pour les publications anarchistes et un bibliophile impénitent. Il fut à ce titre un des correspondants fidèles de Max Nettlau*, une de ses sources d’information pendant plus de trente ans (notamment pour la redécouverte d’Ernest Cœurderoy*). Il avait souscrit aux Temps Nouveaux et collaborait au Réveil anarchiste de Genève sous le nom de Jean-qui-marche.
Membre de la franc-maçonnerie depuis 1905, Jacques Gross fit plusieurs conférences à ce sujet.
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- carte de Victor Dave datée de Sens, 26 avril 1899
- lettre de François Dupleix à Jacques Gross, Genève, 3 décembre 1895
- Max Nettlau : notes sur la propriété de Tonnerre ; « Ce que je trouve au sujet de Coeurderoy »
- Jacques Gross, notes sur Coeurderoy
- copie de la main de Nettlau : « Trois lettres au journal L'Homme », 1854 ; La Nation Suisse, Genève, 26 octobre 1862
- copies d'autres mains : lettre de Coeurderoy extraite de Louis Blanc, Le parti républicain et l'amnistie ; « Une fête civique à Lausanne », Yonne républicaine, 17 octobre 1849
-Photocopies d'un dossier d'Amsterdam IISG : copie état-civil Avallon ; lettres de Gustave Lefrançais à Nettlau, Fages (Avallon) à Dave, Porée (Avallon), M. Thélin, L. Dumesnil, José Prat, A. Rogeau à Nettlau et Gross
Copies dans les Jacques Gross Papers à l'Institut international d'histoire sociale à Amsterdam.
Ce dossier a été utilisé pour un article de Marianne Enckell," Jacques Gross et Max Nettlau, redécouvreurs de Coeurderoy", in Alain Brossat (dir.), Ernest Coeurderoy, 1825-1862 : révolution, désespoir et prophétisme, Paris, L'Harmattan, 2004.