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Person

VIGNES, Jules Émile

  • Person
  • 1884-1970

Jules Émile Vignes naît à Toulouse le 13 avril 1884. Suite à une grève chez son premier employeur en 1905, il part travailler comme manœuvre d’usine à Chalon-sur-Saone. Il est licencié un mois plus tard, après avoir affiché des placards anarchistes. Il déménage à Moulins à l’automne de 1908 où il publie le premier numéro d’une feuille lithographiée intitulée "La Torche" qu’il n’imprime cependant qu’en 1909. Il devient cette année-là le premier secrétaire de l’Union départementale des syndicats ouvriers de l’Allier. En mai 1914, il devient secrétaire de la Fédération communiste anarchiste révolutionnaire (F.C.A.R) de Moulins. En 1917, il édite "La Feuille" jusqu’en 1939 ; quelques numéros réapparaissent après la deuxième guerre mondiale. Il publie également entre 1917 et 1921, deux séries de l’organe "Libération". De 1924 à 1927, il publie Liberoso (en idiste) en collaboration avec la section anarchiste dont il est le secrétaire. De 1928-1936, il travaille pour le journal belge "L’émancipateur". En 1937, il devient secrétaire de l’Union anarchiste d’Oullins. Il réside à Saint-Genis-Laval, où en 1939 il accueille plusieurs libertaires espagnols à la fin de la guerre civile. De 1951-1957, il édite 18 numéros de "Le vieux Travailleur" qui devient le "Travailleur libertaire" en 195. Jules Émile Vignes décède le 28 mars 1970, dans une maison de retraite.

SEVILLA BARBERA, José

  • Person
  • ? - 1970

Il naît à Murcia et déménage en Catalogne avant la dictature de Primero de Rivera (1923-1930) où il adhère au mouvement libertaire. Il milite au syndicat des transports d’Igualada et Villanueva où dans les années 1920 il est le responsable de la section des cheminots. En 1937, il est le représentant de la CNT au conseil local de l’économie de Villanueva. Il s’exile en Algérie à la fin de la guerre puis en France, où il donne des cours de guitare au conservatoire de Rouen. Il collabore aux révues cenit et umbral, au combat syndicaliste (1960), Ruta (Caracas) et Vida Nueva. Il meurt en 1970 à Saint-Etienne-du-Rouvray.

GRANGEL, Pilar

  • Person
  • 1893-1987)

Pilar Grangel (ou parfois Granjel) est née à Castellon de la Plana. Elle est co-responsable de l’école « Academia Pestalozzi ». Elle fonde le groupe "Brisas Libertarias" dans le quartier de Sants (Bcn) et est militante féministe. En 1935, elle devient membre du Groupe Culturel Féminin de la C.N.T. Durant la guerre civile, elle milite à "Mujeres Libres" et assume la responsabilité de la Maternité de las Corts, tout en organisant le comité féminin Solidaridad libertaria de Tarrasa. À côté, elle collabore également à la fédération ibérique des jeunesses libertaires (F.I.J.L.). En 1938, alors directrice pédagogique de la maternité de Barcelone, elle évacue un groupe d’enfants à Sète (France). En 1945, elle s’installe à Montpellier et coopère avec la presse de l’exil ("Espoir" et "Cenit").

BERIAIN ENGUETA, Demetrio

  • Person
  • ? - 1981

Dès 1925, Demetrio Beriain Engueta milite dans le mouvement libertaire en Catalogne. Exilé en France, il devient à la libération le secrétaire de la coordination de la fédération locale de Labouheyre puis vice-secrétaire et plus tard, il est le secrétaire de coordination de celle de Pissos. Dès 1946, il collabore également à l’hebdomadaire « CNT » dans la rubrique « Mirador Fronterizo ». en 1950, il milite à Orléans et aide Felipe Alaiz à rédiger des bulletins locaux. Dans les années 1960, il reprend la rubrique « Mirador Fronterizo » dans le journal « Espoir ». Il décède à Bayonne le 28 avril 1891. Il est l’auteur de l’ouvrage « Prat de Llobregaz ayer : un pueblo sin estado » (1982)

ALCÓN SELMA, Marcos

  • CH
  • Person
  • 1902 - 1997

Marcos Alcón commence à militer au syndicat du verre de la CNT à Barcelone en 1917. A la proclamation de la République il devient membre du Comité National, poste qu’il occupera jusqu’en 1933. Au début de la guerre civile, il travaille dans un studio de cinéma et sera le premier secrétaire de la Fédération Nationale de l’industrie du spectacle. En 1936, il sera aussi responsable des transports du Comité des milices antifascistes.
Exilé en France à la fin de la guerre, il s'embarque pour le Mexique en 1942 où il poursuivra son activité militante.
Marcos Alcón a collaboré à de très nombreux titres de la presse libertaire dont Cultura Obrera (Baléares), El Vidrio (Barcelone), Cultura Proletaria , El Despertar Maritima, Espoir (Toulouse), Solidaridad Obrera, Combat Syndicaliste (Paris), Tierra Y Libertad (Mexico), Cenit (Paris).

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