Français d'origine italienne, élevé en Algérie, arrive en France en 1926. Se lie avec des anarchistes (Prudhommeaux, Voline, etc.) et collabore à des périodiques. Après la 2e guerre, il essaie en vain de placer des essais dans des revues (d'où sa correspondance avec Camus, Bataille, Merleau-Ponty). Converti au catholicisme. Mort en Alsace, région d'où venait son épouse. Le fonds comprend une notice biographique et une photo.

Vicente Artés naît à Culleras en 1902. Il devient instituteur à l’école rationaliste de Culleras jusqu’à sa fermeture en 1923. Il déménage alors à Barcelone et travaille en tant que correcteur dans une maison d’édition puis comme gardien de phare, une profession qui lui permet d’avertir les tentatives de débarquement des forces franquistes. Exilé en France durant la retirada puis interné dans un camp de concentration. Dès la libération, il s’installe à Lourdes et devient le co-fondateur de la FL-CNT de la ville. En 1961, il est le délégué de Lourdes au congrès de réunification de la C.N.T. tenu à Limoges. Il collabore beaucoup avec la presse de l’exil dont « Solidaridad obrera », « CNT », « Boletín Confederal », « Boletín informativo », « Cenit », « Le combat syndicaliste », « Espoir », et « Solidaridad ». Il écrit également deux pièces de théâtre. Il meurt le 30 juin 1988.