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Registro de autoridad

VIVANCOS, Eduardo

  • Persona
  • 1920-2020

Eduardo Vivancos naît à Barcelone en 1920. En 1934, il entame son expérience professionnelle ainsi que ses études à l’école du travail de Barcelone. Il rejoint la fédération ibérique des jeunesses libertaires (F.I.J.L.) et la fédération étudiante de la conscience libre (F.E.C.L.). Un an plus tard, il rejoint la C.N.T. En 1937, il étudie à l’institut ouvrier de Barcelone et intègre la Colonne Durruti en mentant sur son âge. En 1939, Eduardo Vivancos et son père s’exilent en France où ils seront internés dans plusieurs camps tels que Vernet d’Ariège, Argelès, Bram ou Agde. Vivancos profite de ce moment pour approfondir ses connaissances en espéranto et pour créer des contacts avec les réfugiés de la confédération nationale des travailleurs (C.N.T.). En 1946, il est responsable du bulletin espérantiste La Niga Flago, ainsi que celui de la revue espérantiste "Senstatano". En 1954, il s’installe au Canada, où il rejoint l’association démocratique canadienne espagnole (A.D.E.C) qui œuvre contre le régime de Franco par le biais de nombreuses conférences. Il meurt le 30 décembre 2020 à Toronto.

WIDMANN, Willy

  • CH
  • Persona
  • 1900ca-1971

Willy Widmann s’était établi en Espagne en 1921 et y resta « jusqu’à la déroute de 1939 ». Affilié à la FAI, il s’y était marié et signait ses lettres Widmann-Peña, du nom de son épouse Consuelo. De retour en Suisse, il s’installa à Genève où il travailla dans la métallurgie. Il fit partie du groupe du Réveil pendant une dizaine d’années au moins. Après la mort de Bertoni, il fut un de ceux qui firent mettre une pierre sur sa tombe (qui fut inaugurée le 18 avril 1948), puis un des organisateurs de la réunion sur cette tombe, le matin du 1er mai 1955.
De 1946 à 1957, Willy Widmann fut le correspondant de la CRIA (Ildefonso Gonzalez, René Cavan) en Suisse avant de passer la main à Pietro Ferrua. Il était surtout chargé de conserver les archives du Mouvement libertaire espagnol (MLE) en France, recevant des copies de toutes les circulaires.
Le 18 juillet 1949, il déposa dans la salle d’attente du consulat d’Espagne à Genève des journaux anarchistes espagnols publiés en France, ce qui lui valut des problèmes avec la police fédérale suisse. Il envoyait aussi des journaux en Espagne dans des caisses de machines-outils venant de Suisse ou par des bateaux partant de Rouen, grâce à des complices. Il proposa d’organiser des passages clandestins de France en Suisse.
En automne 1968, il donna ses livres et ses archives au CIRA de Lausanne, sans en indiquer toutefois la provenance.

ZAPLANA ZAPATA, Cayetano

  • Persona
  • 1915-2014

En 1933, Cayetano Zaplana Zapata est l’un des organisateurs de la C.N.T. de Cartagène. Il collabore au journal "Cartagena Nueva" durant la guerre civile. À la fin de cette dernière, il est interné peu de temps après son arrivée au camp de concentration de Morand. En 1946, il s’installe à Lyon. Il devient secrétaire de la fédération régionale des jeunesses libertaires (F.I.J.L.). En 1951, en tant que responsable local du mouvement libertaire espagnol (M.L.E.), il est incarcéré pendant 18 mois suite à l’attaque d’une camionnette postale dans la banlieue lyonnaise par des compagnons d’un groupe d’action. En 1970, il s’installe à Perpignan où il continue à militer à la FL-CNT, puis il repart en Espagne (2005) à Pilar de la Horadada. Il fait don de sa bibliothèque et de ses archives à la Fondation Anselmo Lorenzo (F.A.L.). De nombreux journaux, tels que "Le Combat syndicaliste", "Espoir","Cenit", "C.N.T", "Solidaridad Obrera", "Ideas", "Orto" ou encore "Tierra y Libertad" ont pu profiter de son talent.

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