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Notice d'autorité
Personne

VIÑUALES FARIÑA, Mariano

  • Personne
  • 1900-1955

Mariano Viñuales Fariña naît en 1900 et est élevé par une tante en Galice, puis à Saragosse et à Barcelone où il adhère au mouvement anarchiste. Lors de la proclamation de la République, il gagne en notoriété grâce à ses collaborations aux revues libertaires telle que la"C.N.T. de Toledo", "Solidaridad Obrera" (Bcn), "La revista Blanca", "Mas Lejos", "Nuevo Aragon" et "Biofila". En 1945, il part pour la République Dominicaine où il travaille avec Fidel Miro. Il s’installe ensuite à Mexico et fait partie de la délégation générale de la C.N.T. du Mexique. Là-bas, il coopère avec l’organe "Humanidad" (Mexico) du groupe "Estudios Sociales". Il collabore également avec la presse de l’exil telle que "Solidaridad Obrera" (Paris), "Cenit", "Inquietudes" (Mexico) et "Tierra y Libertad" (Mexico). Il meurt à Mexico en 1955.

VIVANCOS, Eduardo

  • Personne
  • 1920-2020

Eduardo Vivancos naît à Barcelone en 1920. En 1934, il entame son expérience professionnelle ainsi que ses études à l’école du travail de Barcelone. Il rejoint la fédération ibérique des jeunesses libertaires (F.I.J.L.) et la fédération étudiante de la conscience libre (F.E.C.L.). Un an plus tard, il rejoint la C.N.T. En 1937, il étudie à l’institut ouvrier de Barcelone et intègre la Colonne Durruti en mentant sur son âge. En 1939, Eduardo Vivancos et son père s’exilent en France où ils seront internés dans plusieurs camps tels que Vernet d’Ariège, Argelès, Bram ou Agde. Vivancos profite de ce moment pour approfondir ses connaissances en espéranto et pour créer des contacts avec les réfugiés de la confédération nationale des travailleurs (C.N.T.). En 1946, il est responsable du bulletin espérantiste La Niga Flago, ainsi que celui de la revue espérantiste "Senstatano". En 1954, il s’installe au Canada, où il rejoint l’association démocratique canadienne espagnole (A.D.E.C) qui œuvre contre le régime de Franco par le biais de nombreuses conférences. Il meurt le 30 décembre 2020 à Toronto.

VIGNES, Jules Émile

  • Personne
  • 1884-1970

Jules Émile Vignes naît à Toulouse le 13 avril 1884. Suite à une grève chez son premier employeur en 1905, il part travailler comme manœuvre d’usine à Chalon-sur-Saone. Il est licencié un mois plus tard, après avoir affiché des placards anarchistes. Il déménage à Moulins à l’automne de 1908 où il publie le premier numéro d’une feuille lithographiée intitulée "La Torche" qu’il n’imprime cependant qu’en 1909. Il devient cette année-là le premier secrétaire de l’Union départementale des syndicats ouvriers de l’Allier. En mai 1914, il devient secrétaire de la Fédération communiste anarchiste révolutionnaire (F.C.A.R) de Moulins. En 1917, il édite "La Feuille" jusqu’en 1939 ; quelques numéros réapparaissent après la deuxième guerre mondiale. Il publie également entre 1917 et 1921, deux séries de l’organe "Libération". De 1924 à 1927, il publie Liberoso (en idiste) en collaboration avec la section anarchiste dont il est le secrétaire. De 1928-1936, il travaille pour le journal belge "L’émancipateur". En 1937, il devient secrétaire de l’Union anarchiste d’Oullins. Il réside à Saint-Genis-Laval, où en 1939 il accueille plusieurs libertaires espagnols à la fin de la guerre civile. De 1951-1957, il édite 18 numéros de "Le vieux Travailleur" qui devient le "Travailleur libertaire" en 195. Jules Émile Vignes décède le 28 mars 1970, dans une maison de retraite.

UGEDA, Antonia

  • Personne
  • 1917-2006

Issue d’une famille pauvre, Antonia Ugeda se voit obligée à travailler à l’âge de 8 ans à Villena puis à Alicante en 1927 en tant que serveuse. Vers 1929, elle entame son apprentissage comme vernisseuse dans une fabrique de meubles à Villena. Elle rejoint la C.N.T. en 1931, lors du début de la République. En 1936, elle est à la tête d’une grève de vernisseuses afin de se solidariser avec une employée licenciée. Elle adhère à ce moment à la fédération ibérique de jeunesses libertaires (F.I.J.L.). En 1939, elle est incarcérée pour fuite lors d’un internement dans un camp. En 1943, elle s’installe à Barcelone où elle retrouve un travail comme vernisseuse. Elle participe à la clandestinité à Barcelone durant tout le régime franquiste. Elle collabore également à la revue "Orto" (Barcelone). Elle meurt le 24 novembre 2006, à Badalone.

TEMBLADOR LÓPEZ, Manuel

  • Personne
  • 1911-1994

Manuel Temblador López naît à Arcos de la Frontera en 1911. En 1933, il devient secrétaire de la C.N.T. de la ville. En 1936, il est emprisonné durant une semaine après avoir participé aux grèves de paysans de son lieu d’origine. Malade, il parvient, en 1936, à rejoindre l’Andalousie (Marbella et Ronda) où il est hospitalisé. En 1937, il se réfugie à Barcelone et est de nouveau hospitalisé pour ses problèmes pulmonaires. Durant son séjour, il écrit une nouvelle pour la collection "La novela ideal". Lors de la Retirada (1939), il s’exile en France où il est interné dans les camps de concentration de de Saint Cyprien et du Barcarés. Après la libération, il rejoint la FL-CNT de Roanne et devient membre du comité régional andalou orthodoxe de la C.N.T. en exil. En 1946, il s’installe à Izeaux, où il devient secrétaire de la F.L. d’Izeaux en 1960. Il travaille pour "Nervio" et "El Rebelde", deux organes de la régionale andalouse en exil. Il signe en 1975, avec le soutien de Vicente Galindo ainsi que d’autres militants, un manifeste de protestation et démissione de la C.N.T. Il ne rejoindra la C.N.T d’Arcos de la Frontera qu’après le décès de Franco. Il décède à Izeaux le 10 juin 1994. Il a écrit des ouvrages tels que "Historia de un revolucionario" (1937), "Rosita la heroína" (1952) et "Recuerdos de un libertario andaluz" (1980).

SEVILLA BARBERA, José

  • Personne
  • ? - 1970

Il naît à Murcia et déménage en Catalogne avant la dictature de Primero de Rivera (1923-1930) où il adhère au mouvement libertaire. Il milite au syndicat des transports d’Igualada et Villanueva où dans les années 1920 il est le responsable de la section des cheminots. En 1937, il est le représentant de la CNT au conseil local de l’économie de Villanueva. Il s’exile en Algérie à la fin de la guerre puis en France, où il donne des cours de guitare au conservatoire de Rouen. Il collabore aux révues cenit et umbral, au combat syndicaliste (1960), Ruta (Caracas) et Vida Nueva. Il meurt en 1970 à Saint-Etienne-du-Rouvray.

RELGIS, Eugen

  • Personne
  • 1895-1987

Eugen Relgis est un écrivain, philosophe, poète et traducteur roumain. Très jeune, il se découvre une passion pour l’écriture, mais il décide de poursuivre des études d’architecture à Bucarest. En 1916, il refuse de participer à la guerre que son pays lui impose et est incarcéré avant d’être dispensé de ses obligations militaires pour surdité. En 1920, il fonde à Iasi la revue "Umanitatea", bannie par la censure. Marqué par le contexte belliqueux mondial, il explique en 1921 les principes de la théorie de l’Humanitarisme dans l’œuvre "Principes humanitaires", un livre non dogmatique, pacifiste et antiautoritaire. Il travaille ensuite pour l’Encyclopédie anarchiste de Sébastien Faure dans laquelle il écrit l’article "Humanitarisme". Il est également le fondateur de la revue "Cugetul libre" (1928-1929) et de "Umanitarismul" (1929-1930). Durant la guerre, il rentre en Roumanie, une décision risquée qui l’oblige à se cacher durant tout le conflit. Il quitte le pays en 1947 et s’installe en Uruguay. Il y fonde la collection "Humanidad" et préserve, à partir des années 60, les archives du mouvement libertaire à Montevideo. Il passe le restant de sa vie à rédiger des nouvelles et poésies tant libertaires que pacifistes et à coopérer avec la presse libertaire internationale.

QUINTAL, Francisco Nobrega de

  • Personne
  • 1898-1987

Francisco Nobrega de Quintal naît en 1898 sur l’île de Funcha. En 1912, alors qu’il n’a que 14 ans, il se déclare anarchiste. En 1921, il fonde le groupe "Nouveaux horizons" et en devient le secrétaire. Le 18 mars 1923, il fonde l’union anarchiste portugaise (U.A.P.) avec la participation de 45 autres délégués lors d’un congrès anarchiste à Alenguer. Trois ans plus tard, il fonde le journal "O Anarquista" (Lisbonne), un organe de l’U.A.P. Il participe, en 1927, à la conférence de Valence qui donnera naissance à la fédération anarchiste ibérique (F.A.I.). En 1928, Francisco Nobrega de Quintal est arrêté et est emmené dans un camp en Angola. Il subit de nombreux emprisonnements, compte tenu de son opposition au régime salazarien. En 1975, après la période dictatoriale, il fonde à Alamada le journal "A voz anarquista" et en est le directeur jusqu’en 1983. Il meurt à Lisbonne le 4 février 1987. Ce militant n’est pas seulement le traducteur de plusieurs écrivains libertaires, tel que Pierre Besnard, mais il est aussi l’auteur d’une histoire du mouvement anarchiste portugais (4 volumes.)

MORO ESTEBAN, Fabián

  • Personne
  • 1912-1987

Né à Bilbao en 1912, il s’initie très tôt au militantisme. En 1931, il rejoint les Jeunesses socialistes puis la Fédération Ibérique des Jeunesses Libertaires (F.I.J.L.). Il se réfugie en Catalogne suite à des activités antimilitaristes à Burgos et est acceuilli par le Comité Pro-presos de Santa Coloma de Gramenet. Il part ensuite à Palma. Lors de la déclaration de la guerre, il est secrétaire à la presse et propagande et responsable d’un périodique libertaire. En 1939, lors de la Retirada, il est envoyé au camp d’Argelès. Il obtient en 1948 le statut de réfugié et déménage à Paris. Il coopère avec toute la presse de l’exil ("Umbral", "Cenit", "Combat Syndicaliste", "Solidaridad Obrera", "Suplemento literario" (tous à Paris) et "Tierra y Libertad" (au Mexico). Il s’intéresse au fédéralisme et centralisme et donne de nombreuses conférénces sur le sujet. En 1978, il appuie la reconstruction de la C.N.T. en Espagne suite à la mort de Franco et collabore à la revue "Ideas et Orto". Il meurt en 1986 en laissant des mémoires inachevées.

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