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Notice d'autorité

BERIAIN ENGUETA, Demetrio

  • Personne
  • ? - 1981

Dès 1925, Demetrio Beriain Engueta milite dans le mouvement libertaire en Catalogne. Exilé en France, il devient à la libération le secrétaire de la coordination de la fédération locale de Labouheyre puis vice-secrétaire et plus tard, il est le secrétaire de coordination de celle de Pissos. Dès 1946, il collabore également à l’hebdomadaire « CNT » dans la rubrique « Mirador Fronterizo ». en 1950, il milite à Orléans et aide Felipe Alaiz à rédiger des bulletins locaux. Dans les années 1960, il reprend la rubrique « Mirador Fronterizo » dans le journal « Espoir ». Il décède à Bayonne le 28 avril 1891. Il est l’auteur de l’ouvrage « Prat de Llobregaz ayer : un pueblo sin estado » (1982)

CARPIO, Campio

  • Personne
  • 1902 – 1989

Camio Pérez Pérez, connu sous le nom de Campio Carpio dans le milieu anarchiste, s’installe en Argentine à 17 ans. Il rejoint le mouvement libertaire à Buenos Aires et travaille toute sa vie pour des revues et journaux anarchistes. Il milite activement à la fédération ouvrière régionale argentine (F.O.R.A.) et collabore en 1936 comme correspondant en Argentine pour les journaux" C.N.T." (Madrid) et "Solidaridad obrera" (Bcn) et pour "Galicia Libre" en 1937. Il collabore à la presse libertaire d’Espagne, comme "La revista Blanca", "Etica" (Valence), "Solidaridad Obrera", "Orto", "Despertad" (Vigo, Galice). Il coopère également avec la presse de l’exil, telle que "Inquietudes" (Bordeaux), "Le Combat Syndicaliste", "Espoir", "Ruta" (Caracas), "Solidaridad obrera" et son "Suplemento literario" (Paris), "Umbral", "Tierra y libertad" (Mexico), "La protesta" (Argentine) "Hombres de América" (à partir de 1940, Argentine) et à l’organe de la fédération libertaire argentine "Reconstruir" (à partir de 1959).

FOZ, Miguel

  • Personne
  • 1898 – 1982

Miguel Foz est né à Beceite (Teruel). Il prend part aux luttes ouvrières durant la dictature (1923-1930) de Primero de Rivera. Il réorganise, avec l’aide d’autres collaborateurs, la C.N.T. dans sa ville natale et participe à l’insurrection libertaire en 1933 sur la commune de Valderrobres (Teruel). Il s’exile en France et est interné dans plusieurs camps. En 1945, il milite en compagnie de sa femme à la FL-CNT de Granges (Hérault) et à la commune de Valderrobles en exil. Il coopère avec la presse de l’exil ("Combat Syndicaliste") et se consacre à la poésie. Il meurt à Montpellier en 1982.

GRANGEL, Pilar

  • Personne
  • 1893-1987)

Pilar Grangel (ou parfois Granjel) est née à Castellon de la Plana. Elle est co-responsable de l’école « Academia Pestalozzi ». Elle fonde le groupe "Brisas Libertarias" dans le quartier de Sants (Bcn) et est militante féministe. En 1935, elle devient membre du Groupe Culturel Féminin de la C.N.T. Durant la guerre civile, elle milite à "Mujeres Libres" et assume la responsabilité de la Maternité de las Corts, tout en organisant le comité féminin Solidaridad libertaria de Tarrasa. À côté, elle collabore également à la fédération ibérique des jeunesses libertaires (F.I.J.L.). En 1938, alors directrice pédagogique de la maternité de Barcelone, elle évacue un groupe d’enfants à Sète (France). En 1945, elle s’installe à Montpellier et coopère avec la presse de l’exil ("Espoir" et "Cenit").

MARTÍNEZ MARTÍNEZ

  • Personne
  • 1908-1995

Diego Martínez Martínez naît en 1908 à Velez Blanco (Almería). À la recherche de prospérité, sa famille décide de déménager à Barcelone et il rejoint la C.N.T. puis la fédération anarchiste ibérique (F.A.I.). Il participe à la guerre sur le front d’Aragon dans la 26e Division. Lorsqu’il s’exile en France, il milite à la FL-CNT et au groupe spécifique de Saint-Etienne (Loire). En 1945, il devient le secrétaire de la FL-CNT de Saint Chamond (Loire), où il meurt le 10 juin 1995.

MORO ESTEBAN, Fabián

  • Personne
  • 1912-1987

Né à Bilbao en 1912, il s’initie très tôt au militantisme. En 1931, il rejoint les Jeunesses socialistes puis la Fédération Ibérique des Jeunesses Libertaires (F.I.J.L.). Il se réfugie en Catalogne suite à des activités antimilitaristes à Burgos et est acceuilli par le Comité Pro-presos de Santa Coloma de Gramenet. Il part ensuite à Palma. Lors de la déclaration de la guerre, il est secrétaire à la presse et propagande et responsable d’un périodique libertaire. En 1939, lors de la Retirada, il est envoyé au camp d’Argelès. Il obtient en 1948 le statut de réfugié et déménage à Paris. Il coopère avec toute la presse de l’exil ("Umbral", "Cenit", "Combat Syndicaliste", "Solidaridad Obrera", "Suplemento literario" (tous à Paris) et "Tierra y Libertad" (au Mexico). Il s’intéresse au fédéralisme et centralisme et donne de nombreuses conférénces sur le sujet. En 1978, il appuie la reconstruction de la C.N.T. en Espagne suite à la mort de Franco et collabore à la revue "Ideas et Orto". Il meurt en 1986 en laissant des mémoires inachevées.

QUINTAL, Francisco Nobrega de

  • Personne
  • 1898-1987

Francisco Nobrega de Quintal naît en 1898 sur l’île de Funcha. En 1912, alors qu’il n’a que 14 ans, il se déclare anarchiste. En 1921, il fonde le groupe "Nouveaux horizons" et en devient le secrétaire. Le 18 mars 1923, il fonde l’union anarchiste portugaise (U.A.P.) avec la participation de 45 autres délégués lors d’un congrès anarchiste à Alenguer. Trois ans plus tard, il fonde le journal "O Anarquista" (Lisbonne), un organe de l’U.A.P. Il participe, en 1927, à la conférence de Valence qui donnera naissance à la fédération anarchiste ibérique (F.A.I.). En 1928, Francisco Nobrega de Quintal est arrêté et est emmené dans un camp en Angola. Il subit de nombreux emprisonnements, compte tenu de son opposition au régime salazarien. En 1975, après la période dictatoriale, il fonde à Alamada le journal "A voz anarquista" et en est le directeur jusqu’en 1983. Il meurt à Lisbonne le 4 février 1987. Ce militant n’est pas seulement le traducteur de plusieurs écrivains libertaires, tel que Pierre Besnard, mais il est aussi l’auteur d’une histoire du mouvement anarchiste portugais (4 volumes.)

RELGIS, Eugen

  • Personne
  • 1895-1987

Eugen Relgis est un écrivain, philosophe, poète et traducteur roumain. Très jeune, il se découvre une passion pour l’écriture, mais il décide de poursuivre des études d’architecture à Bucarest. En 1916, il refuse de participer à la guerre que son pays lui impose et est incarcéré avant d’être dispensé de ses obligations militaires pour surdité. En 1920, il fonde à Iasi la revue "Umanitatea", bannie par la censure. Marqué par le contexte belliqueux mondial, il explique en 1921 les principes de la théorie de l’Humanitarisme dans l’œuvre "Principes humanitaires", un livre non dogmatique, pacifiste et antiautoritaire. Il travaille ensuite pour l’Encyclopédie anarchiste de Sébastien Faure dans laquelle il écrit l’article "Humanitarisme". Il est également le fondateur de la revue "Cugetul libre" (1928-1929) et de "Umanitarismul" (1929-1930). Durant la guerre, il rentre en Roumanie, une décision risquée qui l’oblige à se cacher durant tout le conflit. Il quitte le pays en 1947 et s’installe en Uruguay. Il y fonde la collection "Humanidad" et préserve, à partir des années 60, les archives du mouvement libertaire à Montevideo. Il passe le restant de sa vie à rédiger des nouvelles et poésies tant libertaires que pacifistes et à coopérer avec la presse libertaire internationale.

SEVILLA BARBERA, José

  • Personne
  • ? - 1970

Il naît à Murcia et déménage en Catalogne avant la dictature de Primero de Rivera (1923-1930) où il adhère au mouvement libertaire. Il milite au syndicat des transports d’Igualada et Villanueva où dans les années 1920 il est le responsable de la section des cheminots. En 1937, il est le représentant de la CNT au conseil local de l’économie de Villanueva. Il s’exile en Algérie à la fin de la guerre puis en France, où il donne des cours de guitare au conservatoire de Rouen. Il collabore aux révues cenit et umbral, au combat syndicaliste (1960), Ruta (Caracas) et Vida Nueva. Il meurt en 1970 à Saint-Etienne-du-Rouvray.

TEMBLADOR LÓPEZ, Manuel

  • Personne
  • 1911-1994

Manuel Temblador López naît à Arcos de la Frontera en 1911. En 1933, il devient secrétaire de la C.N.T. de la ville. En 1936, il est emprisonné durant une semaine après avoir participé aux grèves de paysans de son lieu d’origine. Malade, il parvient, en 1936, à rejoindre l’Andalousie (Marbella et Ronda) où il est hospitalisé. En 1937, il se réfugie à Barcelone et est de nouveau hospitalisé pour ses problèmes pulmonaires. Durant son séjour, il écrit une nouvelle pour la collection "La novela ideal". Lors de la Retirada (1939), il s’exile en France où il est interné dans les camps de concentration de de Saint Cyprien et du Barcarés. Après la libération, il rejoint la FL-CNT de Roanne et devient membre du comité régional andalou orthodoxe de la C.N.T. en exil. En 1946, il s’installe à Izeaux, où il devient secrétaire de la F.L. d’Izeaux en 1960. Il travaille pour "Nervio" et "El Rebelde", deux organes de la régionale andalouse en exil. Il signe en 1975, avec le soutien de Vicente Galindo ainsi que d’autres militants, un manifeste de protestation et démissione de la C.N.T. Il ne rejoindra la C.N.T d’Arcos de la Frontera qu’après le décès de Franco. Il décède à Izeaux le 10 juin 1994. Il a écrit des ouvrages tels que "Historia de un revolucionario" (1937), "Rosita la heroína" (1952) et "Recuerdos de un libertario andaluz" (1980).

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