Né en France dans une famille espagnole, membre de la CNT dès 1934, il combat sur le front basque, puis sur le front d'Aragon durant la guerre civile. Il participe aux combats de la résistance en France. Après la libération travaille comme ouvrier chez Dunlop à Montluçon. Secrétaire de la fédération locale de la CNT en exil ainsi que des jeunesse libertaires (FIJL), édite le bulletin régional (1950-1956).
Il émigre au Canada à Calgary en 1956, où il va publier la revue La Escuela Moderna (1963-1975).
Rentre en France en 1984 et s'installe à Saint Estève où il reprend en 1985 l'édition de la Escuela Moderna.
Il a contribué à l'ensemble de la presse de l'exil libertaire espagnol.
A partir de 1988, il est directeur de l'hebdomadaire Cenit.
Il décède le 2 août 2009.
Œuvres : "Vicisitudes de la lucha" (Mexico, 1970) ; "Caminos para la revolucion iberica" ; Porvenir del pensamiento libertario" ; Maravillas paises socialistas autoritarios".

Luis Danussi est né en 1913 à Bahía Blanca, à Buenos Aires. Il a collaboré aux activités syndicales de la fédération argentine des travailleurs de l’imprimerie (F.A.T.I.), ainsi qu’à fédération graphique de Buenos Aires (F.B.G). Dans les années 1930 et 1940, il a également été très impliqué dans la fédération anarchiste communiste argentine (F.A.C.A.), puis dans la fédération libertaire argentine (F.L.A.) dans les années 1950 et 1960. Il a travaillé pour de nombreux titres de la presse libertaires, notamment pour l’organe de l’association antimilitaire argentine « Bandera negra », « Acción libertaria », « Solidaridad obrera », « El obrero gráfico », « Tierra libre » et les revues « Hombre de América » et « Reconstruir ». Il a également été membre de la fédération ouvrière régionale argentine (F.O.R.A.). Il est décédé le 5 mai 1978 à Buenos Aires.

Membre fondateur de la Federacion Anarquista Uruguaya (FAU).

Historique bertoni

Militant anarchiste espagnol, mineur puis maître d'école, publiciste, né à Nerva en 1896. Ses premiers articles sont publiés vers 1910 à Huelva; il collabore par la suite à un grand nombre de périodiques anarchistes espagnols et internationaux. De 1917 à 1923, il enseigne dans des écoles rationalistes ou ouvrières en Andalousie (Peñarroya) et dans le Levant (Valencia, Alginet), jusqu'à ce qu'il en soit chassé par la dictature. Il publie par la suite des romans et des essais. Depuis 1933 il est très engagé dans la Fédération anarchiste ibérique, et pendant la révolution de 1936-1939 il est un des responsables du Comité économique du pays valencien. Il passe près de quatre ans dans les prisons franquistes; sorti de là, il survit en donnant des leçons particulières. Il meurt à Valencia en 1972.