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Notice d'autorité

GARI

  • 1973-1974

Les GARI (Groupes d’Action Révolutionnaire Internationaliste) se forment en 1973 comme une coordination de groupes de solidarité antifranquistes, notamment en réponse à la répression contre l’ex-MIL (1971-1973) menée en Espagne.

Ces groupes ont été actifs en 1974 dès le procès du MIL qui donna lieu à de lourdes incarcérations et à la mise à mort du militant Salvador Puig Antich. Les GARI pratiquent alors l’action directe (attentats à l’explosif, sabotages, braquages...). L’enlèvement du directeur de la banque de Bilbao à Paris en mars 1974 a un retentissement important dans la presse (Affaire Suarez). Une série d’arrestations a lieu dans la foulée parallèlement à l’auto-dissolution de la coordination. Plusieurs grèves de la faim seront organisées pour faire reconnaître le statut politique des prisonnier-es. En 1981, deux procès d’assises sont tenus.

LAURENS, Jean-Paul

  • Personne
  • 20e siècle

J.-P. Laurens, alias Nerslau, a notamment milité dans le mouvement libertaire à Lyon entre 1965 et 1968.
D'autres informations biographiques figurent sur le site: https://bianco.ficedl.info/mot9200.html
Nerlsau est également mentionné dans:
CUADRADO Floréal, "Comme un chat. Souvenirs turbulents d'un anarchiste, faussaire à ses heures, vers la fin du vingtième siècle", Éditions du Sandre, 2015.

FROIDEVAUX, Michel

  • Personne
  • 1951-2020

1972 : engagement antimilitariste et pacifiste, défense de la non-violence. Il se retrouve objecteur de conscience et sera condamné à 6 mois de prison.
1975 à 1978 : secrétaire du Centre Martin Luther King, rédacteur en chef du "Combat non-violent" qu'il modifie ensuite en "Rebrousse-poil".
1978 à 1986 : rédaction de sa thèse " Les avatars de l'anarchisme" portant sur la révolution espagnole. Pour son élaboration, il passe deux ans à Barcelone.

VIVANCOS, Eduardo

  • Personne
  • 1920-2020

Eduardo Vivancos naît à Barcelone en 1920. En 1934, il entame son expérience professionnelle ainsi que ses études à l’école du travail de Barcelone. Il rejoint la fédération ibérique des jeunesses libertaires (F.I.J.L.) et la fédération étudiante de la conscience libre (F.E.C.L.). Un an plus tard, il rejoint la C.N.T. En 1937, il étudie à l’institut ouvrier de Barcelone et intègre la Colonne Durruti en mentant sur son âge. En 1939, Eduardo Vivancos et son père s’exilent en France où ils seront internés dans plusieurs camps tels que Vernet d’Ariège, Argelès, Bram ou Agde. Vivancos profite de ce moment pour approfondir ses connaissances en espéranto et pour créer des contacts avec les réfugiés de la confédération nationale des travailleurs (C.N.T.). En 1946, il est responsable du bulletin espérantiste La Niga Flago, ainsi que celui de la revue espérantiste "Senstatano". En 1954, il s’installe au Canada, où il rejoint l’association démocratique canadienne espagnole (A.D.E.C) qui œuvre contre le régime de Franco par le biais de nombreuses conférences. Il meurt le 30 décembre 2020 à Toronto.

UGEDA, Antonia

  • Personne
  • 1917-2006

Issue d’une famille pauvre, Antonia Ugeda se voit obligée à travailler à l’âge de 8 ans à Villena puis à Alicante en 1927 en tant que serveuse. Vers 1929, elle entame son apprentissage comme vernisseuse dans une fabrique de meubles à Villena. Elle rejoint la C.N.T. en 1931, lors du début de la République. En 1936, elle est à la tête d’une grève de vernisseuses afin de se solidariser avec une employée licenciée. Elle adhère à ce moment à la fédération ibérique de jeunesses libertaires (F.I.J.L.). En 1939, elle est incarcérée pour fuite lors d’un internement dans un camp. En 1943, elle s’installe à Barcelone où elle retrouve un travail comme vernisseuse. Elle participe à la clandestinité à Barcelone durant tout le régime franquiste. Elle collabore également à la revue "Orto" (Barcelone). Elle meurt le 24 novembre 2006, à Badalone.

RELGIS, Eugen

  • Personne
  • 1895-1987

Eugen Relgis est un écrivain, philosophe, poète et traducteur roumain. Très jeune, il se découvre une passion pour l’écriture, mais il décide de poursuivre des études d’architecture à Bucarest. En 1916, il refuse de participer à la guerre que son pays lui impose et est incarcéré avant d’être dispensé de ses obligations militaires pour surdité. En 1920, il fonde à Iasi la revue "Umanitatea", bannie par la censure. Marqué par le contexte belliqueux mondial, il explique en 1921 les principes de la théorie de l’Humanitarisme dans l’œuvre "Principes humanitaires", un livre non dogmatique, pacifiste et antiautoritaire. Il travaille ensuite pour l’Encyclopédie anarchiste de Sébastien Faure dans laquelle il écrit l’article "Humanitarisme". Il est également le fondateur de la revue "Cugetul libre" (1928-1929) et de "Umanitarismul" (1929-1930). Durant la guerre, il rentre en Roumanie, une décision risquée qui l’oblige à se cacher durant tout le conflit. Il quitte le pays en 1947 et s’installe en Uruguay. Il y fonde la collection "Humanidad" et préserve, à partir des années 60, les archives du mouvement libertaire à Montevideo. Il passe le restant de sa vie à rédiger des nouvelles et poésies tant libertaires que pacifistes et à coopérer avec la presse libertaire internationale.

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