Área de identidad
Tipo de entidad
Persona
Forma autorizada del nombre
WIDMANN, Willy
Forma(s) paralela(s) de nombre
Forma(s) normalizada del nombre, de acuerdo a otras reglas
Otra(s) forma(s) de nombre
Identificadores para instituciones
Área de descripción
Fechas de existencia
1900ca-1971
Historia
Willy Widmann s’était établi en Espagne en 1921 et y resta « jusqu’à la déroute de 1939 ». Affilié à la FAI, il s’y était marié et signait ses lettres Widmann-Peña, du nom de son épouse Consuelo. De retour en Suisse, il s’installa à Genève où il travailla dans la métallurgie. Il fit partie du groupe du Réveil pendant une dizaine d’années au moins. Après la mort de Bertoni, il fut un de ceux qui firent mettre une pierre sur sa tombe (qui fut inaugurée le 18 avril 1948), puis un des organisateurs de la réunion sur cette tombe, le matin du 1er mai 1955.
De 1946 à 1957, Willy Widmann fut le correspondant de la CRIA (Ildefonso Gonzalez, René Cavan) en Suisse avant de passer la main à Pietro Ferrua. Il était surtout chargé de conserver les archives du Mouvement libertaire espagnol (MLE) en France, recevant des copies de toutes les circulaires.
Le 18 juillet 1949, il déposa dans la salle d’attente du consulat d’Espagne à Genève des journaux anarchistes espagnols publiés en France, ce qui lui valut des problèmes avec la police fédérale suisse. Il envoyait aussi des journaux en Espagne dans des caisses de machines-outils venant de Suisse ou par des bateaux partant de Rouen, grâce à des complices. Il proposa d’organiser des passages clandestins de France en Suisse.
En automne 1968, il donna ses livres et ses archives au CIRA de Lausanne, sans en indiquer toutefois la provenance.