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Mercredi 29 octobre à 19h
Le groupe de lecture du CIRA vous propose une discussion autour de la thématique "Anarchisme & politique", à partir d'un livre coordonné par Alfredo Gomez-Muller.
Que l’anarchisme soit politique ne peut être récusé : ses options fondatrices et structurantes, ses méthodes, ses analyses des faits sociaux et de la gestion politique, ses théoricien·nes et ses débats contradictoires en témoignent. S’il a inspiré plus d’un principe au fondement de l’État-providence, reste-t-il pourtant un « tabou politique », le « mal aimé » à droite comme à gauche ? Le fossé entre la position anarchiste et l’institutionnalisation d’une action politique peut-il être franchi ? Est-il infranchissable ? Doit-il accepter de rester un passager clandestin ? En nous appuyant sur un livre coordonné par Alfredo Gomez-Muller, nous proposons un échange sur cette récurrente question, qui nous paraît stimulante.
La brochure est disponible ici, ou au CIRA en version papier, tandis que le flyer se trouve là.
Tout cela sera absolumment suivi d'un apéro, amenez de quoi!
Le mercredi 22 octobre à 19h au CIRA se tiendra une présentation du livre 1525 + (42 x 16) = 2197. Errance à vélo dans les cendres des embrasements de 1525.
Voici 500 ans exactement, dans le Saint Empire romain germanique, de l’Alsace à la Saxe, de la Thuringe au Tyrol, des pauvres (des paysan·nes, des exploité·es dans les mines par exemple) se sont soulevé·es contre les ravages du capitalisme naissant : privatisation des terres, mainmise des puissants sur toutes les richesses. Leurs revendications : éradication de toutes les hiérarchies qu’elles soient religieuses ou séculières, collectivisation des terres et des moyens de production, destruction des châteaux, des monastères, des couvents et des murailles. Une devise : Omnia sunt communia (tout est commun).
2015 : nous parcourons ces terres à vélo. 2025 : un livre naît de ce voyage, récit d’une lutte enthousiaste et forcenée (mais perdue) contre le capitalisme naissant. Histoire de rendre hommage, de ne pas oublier et, pourquoi pas, d’y trouver des sources d’inspiration.
Le flyer est disponible ici.
Cette présentation est organisée en collaboration avec les ami·es de la bibliothèque autogérée de Moins!.
Comme d'habitude, la discussion sera suivie d'un apéro, amenez de quoi!
Le mardi 7 octobre à 19h au CIRA, Tilo Steireif présentera son livre Carnets noircis (Éditions Haus am Gern, 2025), autour des mémoires de Rudolf Rocker.
Carnets noircis R. ROCKER (1873) s’appuie sur l’autobiographie de Rudolf Rocker, anarchiste allemand dont le contenu textuel en allemand est traduit pour la première fois en français. À noter que les mémoires de Rudolf Rocker n’ont jamais été publié entièrement dans sa langue d’origine.
À la lecture des livres, on entre d’abord dans l’intimité du carnetiste, puis le/la lecteur·ice se fait petit-à-petit une idée de l’intensité d’actions d’un jeune militant politique dans cette Europe de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Avec Rocker on comprend les moments charnières de l’histoire européenne presque à la manière d’un·e aventurier·ère. Dans mes dessins, j’ai volontairement exagéré les traits, en forçant sur l’imaginaire, tout en gardant les références intactes. Rocker décida de fuir les partis politiques et son sort d’être plusieurs fois un apatride évoque la violence administrative de l’État. Orphelin et autodidacte, ses conférences publiques aux multiples références artistiques, nous rappellent que sans l’art et sa diffusion, il est difficile d’envisager une autonomie de l’esprit.
Ces deux volumes s’inscrivent dans un projet plus vaste pour la publication in extenso du manuscrit allemand. Découvrir cet auteur qui a traversé les frontières de manière illégale, destitué de sa nationalité, nous renvoie à des questions cruciales sur la citoyenneté et l’exil. Les Extraits des mémoires d’un anarchiste allemand ont été traduits in extenso en yiddish et en espagnol (il est proche des anarchistes espagnols et fut un syndicaliste à Londres en luttant pour les ouvrier·ères d’origine juive de Russie exploité·es par le système de production textile).
Tilo Steireif est artiste et enseigne à la HEP Lausanne.
Les flyers sont disponibles ici et là.
Comme d'habitude, la discussion sera suivie d'un apéro, amenez de quoi!
Le CIRA tiendra une table de presse à la soirée de soutien en faveur du centre social anarchiste Disgraça (Lisbonne), qui se tiendra vendredi 13 juin 2025 dès 19h au cinéma Oblò à Lausanne.
Plus d'informations: https://oblo.ch/events/2025-06-13-19-00
Le CIRA a le plaisir de vous annoncer que son assemblée générale se tiendra le dimanche 22 juin à 11h, et sera suivie des rituelles pizze au feu de bois. Amenez des compléments et/ou à boire!
Le mardi 11 mars à 19h, le CIRA a le plaisir d'accueillir Frédéric Deshusses, Alfredo Mignini et Lorenzo Avellino pour une présentation croisée autour de deux publications prenant pour objet le changement technique, le numéro 65 de la revue italienne Zapruder: rivista di storia della conflittualità sociale, qu'ils ont coordonné ensemble, et le livre de Frédéric Deshusses, L'adieu au plomb: la Fédération suisse des typographes et le changement technique (Éditions d’en bas & Archives contestataires, 2024).
Désormais, plus rien ne semble échapper à un empire technologique omniscient et tout puissant. Les premières semaines de la présidence Trump renforcent le sentiment d’impuissance face au contrôle total qu’exercent quelques barons de la tech sur nos vies. La situation présente paraît inédite. Pourtant, la stupeur qui nous saisit aujourd’hui est un sentiment éprouvé par le mouvement ouvrier tout au long du développement du capitalisme. « Rage against the machine ? », numéro 65 de la revue Zapruder : rivista di storia della conflittualità sociale, ainsi que l’ouvrage L’adieu au plomb : la Fédération suisse des typographes et le changement technique proposent d’explorer la grande variété des attitudes du mouvement ouvrier face au despotisme technologique du capital.
Le flyer est disponible ici. Pour l'occasion, le CIRA publie sous la forme d'une brochure l'édito, ainsi que deux des articles du numéro 65 de la revue Zapruder, en français ici.
Pour plus d'infos sur la revue: https://storieinmovimento.org/zapruder/
Comme d'habitude, la discussion sera suivie d'un apéro, amenez de quoi!
Le CIRA a le plaisir de vous annoncer la réédition de la brochure Pour l'anarchisme. Ce texte de Nicolas Walter, initialement paru en 1969 dans la revue anglaise Anarchy, avait été traduit en français et publié la même année par le CIRA.
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| Les qualités de ce manifeste, qui se donne pour objectif de divulguer la pensée anarchiste dans un langage simple et accessible, tout en évitant l’habituel défilé de vieilles barbes et le ressassement des défaites historiques, lui ont valu un certain succès, des traductions dans une vingtaine de langues et de multiples réimpressions. |
| Plus de 50 ans après, le texte de Nicolas Walter nous semble avoir conservé une certaine fraîcheur dans la façon d’exposer les idées, pratiques et débats qui agitent le mouvement anarchiste. Sa rédaction élégante, sa distance envers tout dogmatisme et son sens de la formule en font aujourd’hui encore une lecture agréable pour les néophytes et roborative pour les convaincu·es. |
| La brochure est disponible au CIRA à prix libre. |
Le mardi 5 novembre à 19h au CIRA.
Taha Naji présentera son livre Lutter dans sa classe. L'École Ferrer, une expérience anarchiste et ouvrière (Éditions Interroger l'éducation, 2024).
De nombreuses écoles alternatives sont nées de l’intérêt des anarchistes pour l’enseignement comme outil d’émancipation sociale. À Lausanne, une expérience ouverte aux enfants de la classe ouvrière a vu le jour au début du XXe siècle: l’École Ferrer. En explorant les débats qui l’ont traversée, ce livre éclaire la place de l’éducation dans le mouvement libertaire romand et invite à s’interroger sur l’éducation des publics populaires.
Taha Naji est doctorant en sciences de l’éducation à l’Université de Genève et membre du réseau indépendant de recherche en sciences sociales « Enquête critique ».
Le flyer est disponible ici.
Comme d'habitude, la discussion sera suivie d'un apéro, amenez de quoi!
